Cette œuvre collective est un point de rencontre entre douze femmes migrantes latino-américaines engagées socialement à Montréal. En partageant leurs expériences professionnelles ancrées dans leurs parcours personnels, elles explorent la dimension profondément humaine de leur cheminement. Chacune d’elles a dû relever les défis qu’impose une nouvelle vie dans un nouveau pays, et à travers leurs récits transparaît cette humilité à dire : « voilà qui j’étais, et voilà qui je suis aujourd’hui ». Leur présent reste ainsi toujours enraciné dans leurs origines et leur évolution.
Ces femmes, confrontées à la réalité du déracinement et de l’installation au Canada, ont dû se réinventer pour devenir la meilleure version d’elles-mêmes. Comment y sont-elles parvenues ? Quels obstacles ont-elles surmontés ? Où ont-elles trouvé la force ? … Mais ce n’est pas tout. La valeur sociale de leur contribution au sein de la communauté latino-montréalaise parle d’elle-même. Ces femmes entrepreneures ont su tisser des connexions qui vont bien au-delà des mots. Comme l’exprime Brené Brown : « La connexion est ce qui donne un sens et un but à nos vies… elle est inscrite dans notre biologie… pour qu’elle existe, nous devons nous montrer, vraiment nous laisser voir ». Cet espace a justement été créé pour rendre visibles leurs expériences, leurs savoirs et leurs ressentis.
Cette œuvre collective marquante rassemble douze articles :
• « Du deuil au rapatriement au-delà des frontières » de Juliana Restrepo
• « L’art de dire adieu » de Sandra Londoño
• « Ce n’est pas toi, c’est moi » de Gabi Meza
• « Les retrouvailles » de Diana Peña
• « Le poids de l’héritage familial et le pouvoir de la transformation » de Paulina Sepúlveda
• « La prise de décision et le pouvoir de la mobilisation » de Brigchet Ortiz
• « Le seul logiciel indispensable pour atteindre le succès » de Aura Flores
• « Entre frontières et rêves : expériences et conseils pour femmes entrepreneures » de Yenny Lozano
• « L’entrepreneuriat et l’engagement social : clés de la réussite d’une femme immigrante » de Cecilia Escamilla
• « Résilience ou survie, entrepreneuriat individuel ou croissance collective ? » de Lily Dabdoub
• « De l’aube au crépuscule d’un voyage : danse, art et transformation personnelle » de Talía Leos
• Et « N’aie pas peur ! » de Merling Sapene.
Sans aucun doute, cette œuvre se distingue par sa richesse sociale, ancrée dans les liens créés entre les autrices et leurs lecteurs. Elle bâtit des ponts d’empathie et de communication, contribuant à renforcer le tissu communautaire latino à Montréal — cette ville qui leur a offert un espace qu’elles enrichissent à leur tour par leur engagement social inestimable.